La finale de Champions League s’est disputée à Londres ce samedi 1er juin, dans les enceintes du très prestigieux Wembley Stadium. Sans surprise, les hommes de Carlo Ancelotti ont offert au club de la capitale espagnole sa quinzième Ligue des Champions en battant le Borussia Dortmund 2 buts à 0.
C’est pourtant une équipe de Dortmund motivée qui a foulé la pelouse au début du match. Les hommes d’Edin Terzić, victorieux contre le PSG en demi-finales, s’étaient montrés agressifs et ambitieux en première période. Mené par l’expérimenté Mats Hummels, la défense dortmundaise s’était montrée particulièrement solide, résistant aux assauts timides des avants-centres madrilènes. En maîtrisant des joueurs offensifs aussi dangereux que Vinicius Junior, Rodrygo ou même l’excellent milieu de terrain anglais, le golden boy Jude Bellingham, le Borussia Dortmund a tenu le Real en échec démontrant ainsi sa capacité à dominer la Maison Blanche et à prétendre à une seconde Ligue des Champions après son sacre de 1997. C’était pourtant sans compter sur ses multiples occasions franches ratées en première période.
Première période : Une traînée d’occasions manquées par le BvB
Dans une finale de Ligue des Champions où chaque occasion comptait, le Borussia Dortmund a vu ses rêves de gloire se heurter à un mur nommé Thibaut Courtois. À la 21e minute, Karim Adeyemi, lancé en profondeur par une passe millimétrée de Mats Hummels, se retrouve en tête-à-tête avec le gardien belge, mais suite à un dribble trop long, son tir est magistralement stoppé par Courtois.
Deux minutes plus tard, c’est Maatsen qui manque de peu de donner l’avantage aux siens, son tir sur un centre impeccable de Sabitzer étant une nouvelle fois dévié par le dernier rempart madrilène. À la 28e minute, l’histoire se répète : Julian Brandt, servi par Adeyemi, tente sa chance avec conviction, mais encore une fois, Courtois s’interpose avec une parade acrobatique. Ces occasions manquées, comme autant de flèches brisées sur l’armure de Courtois, ont scellé le sort du Borussia, laissant un goût amer d’occasions gâchées et de ce qui aurait pu être.
Deuxième mi-temps : le réveil du Real Madrid
La deuxième mi-temps a été un bijou tactique pour le Real Madrid, transformant la pression de cette finale de la Ligue des Champions en carburant. Dès le coup de sifflet, des joueurs de la trempe de Toni Kroos ont commencé à semer le danger lors des coups de pied arrêté, mettant constamment la défense de Dortmund sur le qui-vive. Le Real, reprenant confiance, s’est peu à peu installé dans le jeu, faisant circuler le ballon avec une aisance déconcertante.
Des buts qui ont tardé à venir
C’est à la 74e minute que le déclic est survenu : un corner tiré par Kroos, brossé avec une précision chirurgicale au premier poteau, trouve la tête de Daniel Carvajal qui, d’un coup puissant, ouvre le score. Les supporters se réjouissent enfin, mais ce n’est pas fini.
À la 83e minute, une attaque fulgurante orchestrée par Jude Bellingham, ancien prodige de Dortmund, se termine par une passe lumineuse vers Vinicius Junior. D’un geste aussi vif que précis, Vinicius envoie le ballon au fond des filets, inscrivant un but spectaculaire qui scelle le sort de la rencontre. Le Real Madrid, avec cette performance de haut vol, prouve une fois de plus son statut de maître des nuits européennes.
Quinzième Ligue des Champions : dernière danse des maestros
Au cœur d’une nuit étoilée au mythique Wembley Stadium, le Real Madrid qui a remporté six sur les onze dernières éditions, a une fois de plus gravé son nom dans l’histoire en remportant sa quinzième Champions League. Cette finale, véritable théâtre des émotions, a été le dernier acte des maestros Toni Kroos et Luka Modric, deux légendes qui ont marqué de leur empreinte le milieu de terrain madrilène.
À leurs côtés, le capitaine Nacho Fernández, lui aussi à l’aube de tourner une page, a mené ses troupes avec une détermination inébranlable. Cette victoire, symbolisant la grandeur éternelle de la Casa Blanca, a été un testament vibrant de la suprématie du Real Madrid en compétitions européennes. Les Merengues, par leur performance étincelante, ont prouvé une fois de plus qu’ils sont les véritables maîtres de l’Europe, sublimant une saison en apothéose dans l’arène légendaire de Wembley.
Les fans du monde entier ont encore de quoi scander fièrement : Hala Madrid !
Cet article a 4 commentaires
Good job
Parfait
Ping : Copa America 2024: une compétition qui fait déjà saliver - HAITI SPORTS ZONE
Ping : Une Étoile Montante du Football Haïtien - Haiti Sports Zone